7.10.24

Ponta Delgada, à noite

 

O vento começa a fazer-se sentir... a hora é de descanso, pois a viagem foi cansativa - demasiado tempo à espera, com um sem número de controlos de pessoas e pertences...
Não me consigo adaptar ao espírito da manada que se deixa conduzir mecanicamente.
Pode ser que amanhã seja diferente, no entanto o furacão aproxima-se... nem sei se ouvi bem ou se os neurónios se estão a desconectar...

4.10.24

Ernest Bloch, registo incompleto de leitura


UTOPIA

Ernest Bloch, Le Principe de l’Espérance, II Lés épures d’un monde meilleur (1959), éd. Gallimard, 1982 

1. Rêver de ce que l’on n’a pas n’allège pas la souffrance, mais l’accroît et empêche que l’on s’habitue à la détresse. p.11

2. Les utopies sociales ont toujours opposé le monde de la clarté à celui de la nuit... p.40

3. En effet ce lointain temporel prit bientôt l’aspect d’un éloignement dans l’espace et se confondit avec un pays de merveilles. L’élargissement des horizons géographiques dû aux campagnes d’Alexandre fut un facteur déterminant. p.56

(...) Alexandre apparaît ici   comme le réalisateur de l’État stoïcien... p.60

4. L’utopie stoïcienne (...) réside dans le programme d’une communauté cosmopolite composée de citoyens du monde, c’est-à-dire ici: dans le programme de l’unité de la race humaine. À la base c’est l’individu qui en reste le porteur, “l’État supérieur” commence en tant qu’isolement des individus dans le but de leur formation morale et de la constitution d’une communauté libérée de la violence. p.62

5. A utopia animada de uma vontade de transformação p.78

(...) Ainsi la liberté et l’ordre, rigoureusement opposés dans les utopies abstraites, se mêlent intimement dans la dialectique matérialiste, s’assistent mutuellement. La liberté concrète est l’ordre, qui relève du domaine propre de cette liberté; l’ordre concret est la liberté, qui est celle de l’unique contenu de cet ordre. p. 110

      (...) Les utopies abstraites avaient consacré neuf dixièmes de leur espace à la peinture de l’État de l’avenir et un dixième seulement à l’observation critique, souvent purement négative, du moment présent. Ce qui devait par le fait même conférer à l’objectif visé sa richesse en couleur et en vie, alors que la voie y conduisant, située à l’intérieur même des conditions données, restait cachée. 

Marx a consacré plus des neuf dixièmes de son oeuvre à l’analyse critique du moment présent, et a assigné une place relativement réduite aux déterminations du futur. (...) Cet avenir n’est donc mis en lumière que par le matérialisme historique, pour être alors seulement modelable en connaissance de cause. p.212-213

(...) L’utopie sociale se préoccupe principalement de bonheur humain et est une longue réflexion, sous une forme plus ou moins romanesque, sur son aspect économico-social. p.121

(...) Doctrinaires, les vieilles utopies l’étaient, parce qu’elles avaient lié leur nature, au demeurant si imaginative et pleine de fantaisie, au style de pensée rationnaliste de la bourgeoisie. Jusqu’à la fin du dix-huitième siècle, la science fondamentale de la bourgeoisie était la mathématique et non l’Histoire. p. 163

(...) Ce qui n’empêche que tous ces rêveurs ont une classe que personne ne peut leur dénier. Incontestable est déjà leur volonté de transformation, et malgré leur vision abstraite, ils ne sont jamais uniquement contemplatifs. p.164

(... ) Le rêve consistant se rallie activement à ce qui est historiquement arrivé à échéance et dont l’avènement est plus ou moins entravé. Il importe donc à l’utopie concrète le rêve qu’elle a d’une chose, rêve qui fait lui-même partie du mouvement historique. Comme elle est médiatisée par le processus, il lui importe de donner le jour aux formes et aux contenus qui se sont développés au sein de la société actuelle. Prise dans ce sens non plus abstrait, l’utopie devient synonyme d’anticipation réaliste du Bien.

(...) L’utopie concrète et attachée au processus se trouve dans les deux éléments fondamentaux de la réalité reconnue par le marxisme: dans sa tendance, c’est-à-dire la tension de ce qui est échu et entravé, dans sa latence, qui est le correlat des possibilités objectives-réelles non encore réalisées dans le monde. p.215

6. Aucune idéologie n’est plus anglaise que celle d’une guerre coloniale moralement justifiée, comme l’enseigne l’Utopie , aucune idéologie n’est plus éloignée de la république monastique du Mont Athos. p.92

7. A utopia de Proudhon est donc uniquement fondée sur des “axiomes” et des “principes” certes bourgeoisement révolutionnaires mais tout aussi statiques et idéalistes.

Le premier axiome pose l’autonomie des personnes, avec laquelle toute inégalité provoquée par les circonstances sociales est incompatible.

Le second axiome pose l’idée de la justice en tant que force, inhérente à la personne, de respecter et d’encourager la dignité humaine chez toute autre personne.

Princípios: abstracção; força motriz; dialéctica 

L’utopie de Proudhon veut donc abolir à la fois le capitalisme et le prolétariat... p.152-153

8. Michel Bakounine defende que le plaisir de la destruction serait un plaisir créateur... p.155

(...) A utopia anarquista: pour elle, ce n’est pas le capital qui est le mal principal, mais l’État; c’est sur lui qui se fixe en premier lieu la haine de Bakounine, tout le reste n’est qu’un mal secondaire, dérivé du premier. (...) Par conséquent, le diagnostic de Bakounine place dans l’État - qui n’était pour Marx qu’une simple fonction économique - le foyer et l’origine de toute condition d’exploitation, et contrairement aux marxistes, il met l’abolition de cette fonction en plein centre de son objectif. p.157

9. On fait généralement mouche en disant que la haine a, au départ, des causes économiques. Ce qui offre immédiatement, plus souvent encore ce qui est étranger, ou mieux: ce qui est faible ne lui fournit que les occasions de s’extérioriser. p.197-198 

(Esta seleção data de Agosto de 1995... e tinha um objetivo que se esfumou como acontece com qualquer utopia...)

1.10.24

Nenhuma pomba vive segura

Apesar da vista poder ser apetecível, a pomba não está segura. Basta pensar nos mísseis iranianos que se dirigem para a terra santa. De facto, o sagrado perdeu qualquer efeito dissuasor.
Pelo que se vem assistindo, no espaço aéreo, deixou de haver fronteiras, de tal modo que, um destes dias, vamos ver os deuses do olimpo cair sobre as nossas cabeças, pois nem eles são capazes de respeitar as regras, outrora, impostas por Zeus...
Por mim que nada decido, creio, no entanto, que é tempo de eliminar os malfeitores  que se escondem sob vestes sagradas manchadas desde a origem...

Quanto às nações unidas de nada servem, pois os arsenais crescem por toda a parte... e para mal dos nossos erros, o secretário-geral só esbraceja...

Somos governados por um bando de malfeitores, e nada fazemos... até que os mísseis nos caiam em cima. 

24.9.24

O que fica

 

O que fica registado tem cada vez menos valor. O que pensamos ver não é o que surge aos nossos olhos...
Há toda uma distância que desfoca e, sobretudo, há pronomes que despersonalizam...
Eles registam hábitos antigos de quem passa a vida a copiar....

Quanto aos valores pouco há a deplorar, pois eles sempre foram postiços.

(E parece que sem eles, os pronomes, não conseguimos comunicar...)

20.9.24

Amílcar Cabral na Torre do Tombo

 Passei pela Torre do Tombo, a propósito do Centenário de Amílcar Cabral... Em termos de documentação, parece-me rigorosa, mas insuficiente. Em termos de legibilidade, a exposição não é apelativa. Não creio que o objetivo vise dar a conhecer e reabilitar o homem que perdeu a vida numa luta que não deveria ter acontecido... e não me refiro apenas à ação do colonizador.
(E já agora o santo não está identificado! Francisco, será! Franciscano ou Jesuíta?)

17.9.24

ANY WHERE OUT OF THE WORLD

Para que conste, embora tal não tenha qualquer interesse em tempo de fogo contínuo em floresta abandonada, acabei de ler PETITS POÈMES EN PROSE, de Charles Baudelaire - autor que sempre me interessou, embora nem sempre o tenha compreendido...

De todos os momentos (ou movimentos) que chamaram a minha atenção, gostaria de destacar um sob o azul cinza que me tolda a visão:

«Il me semble que je serais toujours bien là où je suis pas, et cette question de déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme.
«Dis-moi, mon âme, pauvre âme refroidie, que penserais-tu d'habiter Lisbonne? Il doit y faire chaud, et tu te regaillardirais comme un lézard. Cette ville est au bord de l'eau; on dit qu'elle est bâtie en marbre, et que le peuple y a une telle haine du végétal qu'il arrache tous les arbres. Voilà un paysage selon ton goût; un paysage fait avec la lumière et le minéral, et le liquide pour les réfléchir!»

Não creio que Baudelaire tenha passado por Lisboa, mas parece que estava bem informado sobre os costumes, em particular, sobre a relação que os portugueses mantêm com o mundo vegetal. 

Areia, poeira e cinzas.

13.9.24

Quem te avisa...


teu amigo é... E ainda há quem continue a beijar-lhe a mão...e não queira perceber que há certas criaturas que nunca foram nem serão confiáveis...

Por isso lembro:


10.10.15

Ainda Marcelo, a sereia

Melhor seria que Marcelo Rebelo de Sousa tivesse explicado o que é que Portugal lhe deu e que, na verdade, não deu a muitos outros portugueses...
Este Marcelo urbano, que insiste nas raízes provincianas, apresenta-se como "vítima" da perda do Império, que lhe levou a família ao Brasil, na condição de emigrante... Há neste seu Portugal uma certa tendência para confundir o exílio político com a emigração!
O Portugal de Marcelo começa a ganhar uma substância que não é a minha. E essa substância acabará por deixar de se expor nas entrelinhas para surgir num movimento político que irá colocar-se à direita da atual Coligação PSD - CDS...
A campanha dos afectos já fora ensaiada com Marcelo Caetano como antídoto para ocupar o lugar do pai tirano e austero que governara o país durante quatro décadas. 
Agora a sereia pensa que o caminho falhado por Caetano pode ser reintroduzido para substituir o esfíngico Cavaco.