17.9.24

ANY WHERE OUT OF THE WORLD

Para que conste, embora tal não tenha qualquer interesse em tempo de fogo contínuo em floresta abandonada, acabei de ler PETITS POÈMES EN PROSE, de Charles Baudelaire - autor que sempre me interessou, embora nem sempre o tenha compreendido...

De todos os momentos (ou movimentos) que chamaram a minha atenção, gostaria de destacar um sob o azul cinza que me tolda a visão:

«Il me semble que je serais toujours bien là où je suis pas, et cette question de déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme.
«Dis-moi, mon âme, pauvre âme refroidie, que penserais-tu d'habiter Lisbonne? Il doit y faire chaud, et tu te regaillardirais comme un lézard. Cette ville est au bord de l'eau; on dit qu'elle est bâtie en marbre, et que le peuple y a une telle haine du végétal qu'il arrache tous les arbres. Voilà un paysage selon ton goût; un paysage fait avec la lumière et le minéral, et le liquide pour les réfléchir!»

Não creio que Baudelaire tenha passado por Lisboa, mas parece que estava bem informado sobre os costumes, em particular, sobre a relação que os portugueses mantêm com o mundo vegetal. 

Areia, poeira e cinzas.

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