17.10.24

Uma nova linha...

Amanhecer
Da forma das linhas pouco sei, até porque, para mim, são quase sempre invisíveis... Sei que algumas me parecem mais carregadas e até mais ameaçadoras. Esforço-me, no entanto, por andar na linha, embora não saiba muito bem se isso me é favorável...
Ontem, abriu-se uma nova linha cujo único fito é sair do mundo virtual, aproveitar ao máximo a margem em que me encontro...
Se te encontrar por aí, daremos dois dedos de conversa...

15.10.24

Um boné para Antero...



Por razões que a razão desconhece, fui deixar um boné de largas temporadas no Santuário do Senhor do Santo dos Milagres, próximo do qual Antero se suicidou no dia 11 de setembro de 1891... Espero que lhe possa ser útil, pois a sua obra sempre me inspirou em termos profissionais e pessoais... Não era minha intenção, mas, por vezes, há apelos inesperados...
Apesar de haver escolas em Ponta Delgada de que Antero é patrono, fiquei com a sensação de que falta ali qualquer coisa que assinale melhor a grandeza do homem e do artista... A não ser que os miguelenses sejam partidários de um orientador pedagógico que, ao assistir às minhas aulas de Português, um dia me disse que não deveria 'dar pérolas a porcos' - referia-se aos sonetos Tese e Antítese... e aos alunos!

Santuário do Senhor do Santo dos Milagres
O boné ter-me-á caído do bolso, às 7h30... sob o efeito da talha dourada e, sobretudo, do inesperado toque do telemóvel...

12.10.24

De volta ao princípio

 
A talha dourada e a sumptuosidade da Natureza

Padres e mais padres... até descobrir que o Hotel (São Miguel Park Hotel) se encontra em terreno que outrora alojou  o Seminário de São Miguel.... e para remate o São Miguel Arcanjo é o padroeiro do lugar.



11.10.24

Para o caso de visitar a Ilha de São Miguel

 

Tudo aqui é vulcânico...
 Se procura banhar-se cedo não se acanhe...

Se sonha com um cozido temperado com enxofre, as caldeiras nunca se negam...

8.10.24

7.10.24

Ponta Delgada, à noite

 

O vento começa a fazer-se sentir... a hora é de descanso, pois a viagem foi cansativa - demasiado tempo à espera, com um sem número de controlos de pessoas e pertences...
Não me consigo adaptar ao espírito da manada que se deixa conduzir mecanicamente.
Pode ser que amanhã seja diferente, no entanto o furacão aproxima-se... nem sei se ouvi bem ou se os neurónios se estão a desconectar...

4.10.24

Ernest Bloch, registo incompleto de leitura


UTOPIA

Ernest Bloch, Le Principe de l’Espérance, II Lés épures d’un monde meilleur (1959), éd. Gallimard, 1982 

1. Rêver de ce que l’on n’a pas n’allège pas la souffrance, mais l’accroît et empêche que l’on s’habitue à la détresse. p.11

2. Les utopies sociales ont toujours opposé le monde de la clarté à celui de la nuit... p.40

3. En effet ce lointain temporel prit bientôt l’aspect d’un éloignement dans l’espace et se confondit avec un pays de merveilles. L’élargissement des horizons géographiques dû aux campagnes d’Alexandre fut un facteur déterminant. p.56

(...) Alexandre apparaît ici   comme le réalisateur de l’État stoïcien... p.60

4. L’utopie stoïcienne (...) réside dans le programme d’une communauté cosmopolite composée de citoyens du monde, c’est-à-dire ici: dans le programme de l’unité de la race humaine. À la base c’est l’individu qui en reste le porteur, “l’État supérieur” commence en tant qu’isolement des individus dans le but de leur formation morale et de la constitution d’une communauté libérée de la violence. p.62

5. A utopia animada de uma vontade de transformação p.78

(...) Ainsi la liberté et l’ordre, rigoureusement opposés dans les utopies abstraites, se mêlent intimement dans la dialectique matérialiste, s’assistent mutuellement. La liberté concrète est l’ordre, qui relève du domaine propre de cette liberté; l’ordre concret est la liberté, qui est celle de l’unique contenu de cet ordre. p. 110

      (...) Les utopies abstraites avaient consacré neuf dixièmes de leur espace à la peinture de l’État de l’avenir et un dixième seulement à l’observation critique, souvent purement négative, du moment présent. Ce qui devait par le fait même conférer à l’objectif visé sa richesse en couleur et en vie, alors que la voie y conduisant, située à l’intérieur même des conditions données, restait cachée. 

Marx a consacré plus des neuf dixièmes de son oeuvre à l’analyse critique du moment présent, et a assigné une place relativement réduite aux déterminations du futur. (...) Cet avenir n’est donc mis en lumière que par le matérialisme historique, pour être alors seulement modelable en connaissance de cause. p.212-213

(...) L’utopie sociale se préoccupe principalement de bonheur humain et est une longue réflexion, sous une forme plus ou moins romanesque, sur son aspect économico-social. p.121

(...) Doctrinaires, les vieilles utopies l’étaient, parce qu’elles avaient lié leur nature, au demeurant si imaginative et pleine de fantaisie, au style de pensée rationnaliste de la bourgeoisie. Jusqu’à la fin du dix-huitième siècle, la science fondamentale de la bourgeoisie était la mathématique et non l’Histoire. p. 163

(...) Ce qui n’empêche que tous ces rêveurs ont une classe que personne ne peut leur dénier. Incontestable est déjà leur volonté de transformation, et malgré leur vision abstraite, ils ne sont jamais uniquement contemplatifs. p.164

(... ) Le rêve consistant se rallie activement à ce qui est historiquement arrivé à échéance et dont l’avènement est plus ou moins entravé. Il importe donc à l’utopie concrète le rêve qu’elle a d’une chose, rêve qui fait lui-même partie du mouvement historique. Comme elle est médiatisée par le processus, il lui importe de donner le jour aux formes et aux contenus qui se sont développés au sein de la société actuelle. Prise dans ce sens non plus abstrait, l’utopie devient synonyme d’anticipation réaliste du Bien.

(...) L’utopie concrète et attachée au processus se trouve dans les deux éléments fondamentaux de la réalité reconnue par le marxisme: dans sa tendance, c’est-à-dire la tension de ce qui est échu et entravé, dans sa latence, qui est le correlat des possibilités objectives-réelles non encore réalisées dans le monde. p.215

6. Aucune idéologie n’est plus anglaise que celle d’une guerre coloniale moralement justifiée, comme l’enseigne l’Utopie , aucune idéologie n’est plus éloignée de la république monastique du Mont Athos. p.92

7. A utopia de Proudhon est donc uniquement fondée sur des “axiomes” et des “principes” certes bourgeoisement révolutionnaires mais tout aussi statiques et idéalistes.

Le premier axiome pose l’autonomie des personnes, avec laquelle toute inégalité provoquée par les circonstances sociales est incompatible.

Le second axiome pose l’idée de la justice en tant que force, inhérente à la personne, de respecter et d’encourager la dignité humaine chez toute autre personne.

Princípios: abstracção; força motriz; dialéctica 

L’utopie de Proudhon veut donc abolir à la fois le capitalisme et le prolétariat... p.152-153

8. Michel Bakounine defende que le plaisir de la destruction serait un plaisir créateur... p.155

(...) A utopia anarquista: pour elle, ce n’est pas le capital qui est le mal principal, mais l’État; c’est sur lui qui se fixe en premier lieu la haine de Bakounine, tout le reste n’est qu’un mal secondaire, dérivé du premier. (...) Par conséquent, le diagnostic de Bakounine place dans l’État - qui n’était pour Marx qu’une simple fonction économique - le foyer et l’origine de toute condition d’exploitation, et contrairement aux marxistes, il met l’abolition de cette fonction en plein centre de son objectif. p.157

9. On fait généralement mouche en disant que la haine a, au départ, des causes économiques. Ce qui offre immédiatement, plus souvent encore ce qui est étranger, ou mieux: ce qui est faible ne lui fournit que les occasions de s’extérioriser. p.197-198 

(Esta seleção data de Agosto de 1995... e tinha um objetivo que se esfumou como acontece com qualquer utopia...)